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juin 2023


Ensemble pour la biodiversité de la Sarre

Bonnes nouvelles pour la biodiversité en Sarre :
La société pour le développement de la Sarre (LEG Saar), le ministère de l’Environnement, du Climat, de la Mobilité, de l’Agriculture et de la Protection des consommateurs (MUKMAV) et la Fédération des chasseurs de la Sarre (VJS) concentrent désormais leur engagement en faveur de la biodiversité : c’est donc ensemble que, dans le cadre du projet « Biorichesse de la Sarre » (Saarland Artenreich) à l’échelle du Land, ils attireront l’attention sur ce sujet si important qu’est la biodiversité et qu’ils prolongeront la contribution actuelle en faveur de paysages à la biodiversité riche. Mme Petra Berg, ministre de l’Environnement, M. Valentin Holzer, gérant de la LEG Saar, et M. Josef Schneider, maître chasseur du Land, ont signé aujourd’hui l’accord de coopération correspondant pour ce faire.

La ministre Mme Petra Berg de déclarer : « Cet accord de coopération contribuera largement à augmenter la biodiversité des espaces paysagers. Dans ce cadre, la LEG Saar et la VJS sont des partenaires qui nous seront précieux pour faire accepter le développement des paysages fleuris et pour veiller à sa mise en œuvre en collaboration avec les agricultrices et agriculteurs. Voilà à quoi ressemble concrètement la protection des espèces : ensemble sur place, pour le bien de l’homme et de la nature. »

À titre d’exemple : entre 2018 et 2021, en trois ans seulement, le nombre total des espèces d’oiseaux enregistrées est passé de 38 à 75 dans les domaines de projet étudiés. Ce qui est particulièrement réjouissant et qui démontre bien que nos efforts communs pour la biodiversité portent leurs fruits grâce aux améliorations apportées aux espaces vitaux en faveur de la faune sauvage.

En tant que bureau, la LEG Saar se charge des tâches de gestion de projets. M. Valentin Holzer : « En tant que société pour le développement, nous misons sur la durabilité écologique afin de préserver notre magnifique faune et flore diversifiée pour les générations à venir. En association avec les agriculteurs, les chasseurs, les entreprises et les communes nous souhaitons continuer à attirer l’attention sur ce sujet si important de la biodiversité. Je me réjouis de cette collaboration avec nos partenaires, mais ce qui me réjouit encore plus, ce sont ces espaces de vie qui ont été créés et la biodiversité de la Sarre. »

Josef Schneider a souligné le point de vue des chasseurs sarrois : « Nous soutenons des projets de biodiversité dans le Land tout entier et nous apportons notre contribution avec enthousiasme en tant que chasseurs de la Sarre. En effet, la chasse ce n’est pas seulement obtenir un aliment sain et de qualité de façon durable. La chasse est en premier lieu au service de la préservation de la nature et elle répond ainsi à une des exigences sociales importantes de notre temps. »

Le projet « Biorichesse de la Sarre »..
Le projet « Biorichesse de la Sarre » (Saarland Artenreich) favorise les espèces indigènes. Il s’agit d’une contribution à la création, à la préservation et au renforcement de la biodiversité en Sarre. Concrètement, cela se traduit par la mise à disposition de terrains adaptés sur lesquels on sèmera une flore régionale d’une grande diversité en sorte de préserver le plus possible de plantes et d’espèces animales.

.. et sa façon de procéder
Des terrains particulièrement adaptés à la création de paysages fleuris riches en insectes sont identifiés en collaboration avec des chasseurs de la région, des agriculteurs et des communes. Pour cela, les propriétaires des terrains participants reçoivent gratuitement un « mélange spécial espace vital » contenant les semences régionales de nombreuses fleurs sauvages et plantes cultivées. Ces propriétaires s’engagent à ensemencer leurs terrains qu’ils ne cultiveront pas les trois années suivantes.
Les terrains fleuris ainsi obtenus (d’au moins 21 mètres de largeur) offrent abri et nourriture à de nombreuses espèces animales, depuis les abeilles sauvages et d’autres insectes jusqu’aux faisans et lièvres en passant par de nombreuses espèces d’oiseaux menacés habitant dans les champs. Ces terrains doivent comporter au moins trois types de végétation différents, arrangés en bandes (zone tampon, terrains fleuris, zones de champ clairsemé, en option des bandes de protection principalement herbacées, en option des bandes culturales extensives, en option une zone ouverte non ensemencée). La culture en bandes permet ainsi de créer de nouvelles structures telles qu’on en trouvait pendant des siècles dans l’agriculture de petite paysannerie et qui offraient des espaces vitaux optimaux pour de nombreuses variétés d’oiseaux nicheurs au sol.

La semence est mise à disposition par les chasseurs qui agissent comme intermédiaires entre les partenaires de projet et les ayants droit sur les terrains. On dispose pour cela d’un budget annuel de 35 000 euros pour ce projet.

Outre les surfaces d’ensemencement, peuvent également jouer un rôle essentiel en tant que bandes vitales supplémentaires des espaces qui sont livrés à eux-mêmes pendant des années d’autant plus que l’utilisation de semences ne peut avoir qu’un effet limité et qu’elle exclut sinon des variétés et des évolutions qui sont également importantes.

Ce qui est essentiel, c’est de garder un œil sur les méthodes et les évolutions et aussi de continuer d’encadrer le succès sur le plan technique.

Les résultats obtenus à ce jour
Le projet actuel découle du regroupement des deux initiatives de la LEG Saar « Biorichesse de la Sarre » et « Paysage culturel riche en espèces de Sarrelouis » (Artenreiche Kulturlandschaft Saarlouis) du MUKMAV et de la VJS. Ainsi, la VJS et ses chasseurs, les communes, les agriculteurs et autres propriétaires de terrains sur place en Sarre ont jusqu’ici transformé en tout 250 à 300 hectares de terrains en espaces vitaux riches en espèces.
Ce que cela signifie en détail pour le projet actuel de la LEG Saar :
En deux ans, ce sont plus de 60 hectares de nouveaux paysages fleuris qui ont été créés dans tous les districts sarrois. En 2022, grâce à la semence distribuée, la société a pu créer de nouveaux espaces de vie sur 34 hectares, ce qui correspond à une croissance similaire aux années précédentes. Ces terrains ont été aménagés à Heusweiler, Illingen, Losheim am See, Nohfelden, Obertal, Marpingen, Tholey, Nonnweiler, Eppelborn, Wallerfangen et Lebach. Ce qui a été semé l’année passée, c’est un mélange des sortes « Lebensraum 1 » (particulièrement adapté aux insectes, oiseaux, petit gibier dont chevreuils), trèfles, tournesols et un mélange de fleurs annuelles. En moyenne, ces dernières années, 20 lots de chasse ont participé jusqu’ici à l’initiative « Paysage culturel riche en espèces de Sarrelouis » du ministère de l’Environnement et de la VJS. Ici aussi, dans le district de Sarrelouis, 250 hectares de surfaces de biotope modèles ont été créées dans différents espaces naturels.